Leader européen et située au 3e rang mondial, la franchise française a vu son nombre de réseaux doubler ces dix dernières années. Présentation de ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
Alimentation, équipement de la maison et de la personne, restauration rapide, services automobile, hôtels, coiffure… La franchise n’en finit pas de se développer ! Malgré une économie déprimée, ses secteurs historiques restent dynamiques et son mode de fonctionnement attire chaque année de nouveaux acteurs. Comment expliquer ce phénomène ?
Le modèle économique gagnant-gagnant
La force de la franchise semble résider dans son propre principe : constituer un modèle économique ou chaque partie trouve un intérêt à la hauteur de ses investissements et des risques courus.
Pour le franchiseur, ce mode de collaboration permet notamment de se développer rapidement sur l’ensemble du territoire national sans en supporter l’intégralité du coût. Lequel est réparti sur un réseau de chefs d’entreprise, indépendants et impliqués car ayant investi leurs propres deniers dans leur installation.
En contrepartie, ceux-ci bénéficient d’un concept clé en main, de l’exploitation d’un savoir faire, d’un accompagnement (communication, marketing, nouvelles offres…) et de la force du réseau.
Un moyen d’entreprendre avec moins de risques et plus de certitudes
« Devenir franchisé, c’est bel et bien se mettre à son compte, mais pas tout seul ». Voici résumé, par la Fédération française de la franchise, tout l’attrait de celle-ci pour le franchisé, qui se présente comme l’une des meilleures manières d’entreprendre en limitant les risques.
En effet, la franchise « offre » à l’entrepreneur qui veut se lancer une activité testée et clé en main : de quoi gagner du temps pour développer son affaire et éviter l’écueil des premières années qu’un entrepreneur peut connaitre quand il débute seul.
Sans compter que le coût d’une installation en franchise reste abordable : pour 30 % des franchisés, il n’a pas dépassé 50 000 €. Et surtout, beaucoup reconnaissent qu’être franchisé a joué en leur faveur pour obtenir leur crédit.
Autre argument en faveur de la franchise : la notoriété d’une marque reconnue constitue également un élément important pour le futur franchisé qui sait que, même en période de crise, une enseigne réputée rassure les consommateurs. Enfin, comptant sur la dynamique du réseau et l’accompagnement du franchiseur, les franchisés estiment qu’ils ont plus de chances de résister à la crise qu’un commerçant isolé.
Rien d’étonnant alors à ce que la franchise séduise en grande majorité d’anciens salariés rêvant de se mettre à leur compte (75 % des franchisés étaient salariés avant de se lancer en franchise).
Quid des contraintes ?
Cette apparente facilité à entreprendre qui accompagne la franchise pourrait masquer le fait que celle-ci limite nécessairement la liberté de l’entrepreneur.
Déjà, le franchisé doit verser une redevance périodique au franchiseur (après lui avoir réglé un droit d’entrée lors de son installation). Mais surtout, en s’engageant à développer le concept clé en main dont il espère tirer profit, le franchisé peut se voir imposer de respecter un certain nombre de contraintes assurant l’homogénéité des services relevant d’une même enseigne : emplacement ou surface du local fixés par le franchiseur (et donc peut-être plus onéreux), visite régulière d’un animateur du siège, revente de l’affaire conditionnée à l’autorisation du franchiseur…
L’expert-comptable, le premier allié des franchisés
1 franchisé sur 2 déclare avoir sollicité l’avis d’un expert avant de choisir son réseau. L’expert-comptable est l’expert le plus consulté dans 40% des cas, suivi par la banque (23 %), les avocats (18%) et les assureurs (10 %).
Pour évoquer un projet de franchise, choisir un réseau de manière optimale, piloter votre franchise ou assurer les démarches comptables liées, n’hésitez pas à nous faire confiance et contactez nous pour obtenir un devis sur mesure !